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Points critiquesĚý

Balado de théorie et de critique littéraires

Ă€ quoi nous servent thĂ©orie et critique littĂ©raires ? Que gagnons-nous Ă  les Ă©tudier, Ă  les pratiquer ? Peuvent-elles Ă©clairer nos lectures et nos vies ? Peuvent-elles agir hors des lieux savants et nous aider Ă  franchir les Ă©cueils qui se dressent devant nous dans le monde qui est le nĂ´tre ? AnimĂ© par Marjorie Benny, SalomĂ© Landry Orvoine et Mathilde Vallières, et produit grâce au soutien du DĂ©partement des littĂ©ratures de langue française, de traduction et de crĂ©ation de l’UniversitĂ© ÁůşĎ˛ĘżŞ˝±˝áąű,ĚýPoints critiquesĚýexamine ces questions, de front ou de biais, dans le cadre d’entretiens individuels avec des chercheur et des chercheuses qui nous Ă©clairent sur des aspects ciblĂ©s de leurs champs d’intĂ©rĂŞt et d’expertise.ĚýPoints critiquesĚýa Ă©tĂ© fondĂ© par Guillaume MĂ©nard et Xavier Phaneuf-Jolicoeur;ĚýAmine Baouche, Alexandre Jutras et Myriam Thibault ont Ă©galement fait partie de l'Ă©quipe.

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« How newness enters the world » : Hétérolinguisme, traduction, pratiques inclusives (Catherine Leclerc)

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Le pouvoir novateur de la littĂ©rature semble parfois illimitĂ©. Mais des contraintes formelles, stylistiques et langagières continuent de rĂ©gimenter les pratiques littĂ©raires, d’en assurer la lĂ©gitimitĂ©. L’injonction de se conformer aux pratiques des grands centres littĂ©raires influe, comme le pense Pascale Casanova, sur notre conception de ce qui est universel. Comment, dans un tel climat, faire advenir du nouveau dans le monde?ĚýNous tentons, dans cet Ă©pisode, d’identifier certaines brèches, pour la plupart idĂ©ologiques, par lesquelles les « petites littĂ©ratures » se dĂ©marquent, crĂ©ent leur propre lĂ©gitimitĂ© et font valoir leur nouveautĂ©. La littĂ©rature acadienne, l’écriture inclusive et la traduction occupent le centre de notre rĂ©flexion. Notre invitĂ©e nous mène Ă  nous interroger sur les modèles de l’espace littĂ©raire (Pascale Casanova, 1999 ; Itamar Even-Zohar, 2000), les marges, la question de l’originalitĂ©, la traduction comme facteur d’innovation, le rĂ´le politique de la mise en valeur des littĂ©ratures de l'exiguĂŻtĂ© (François ParĂ©, 1992) et l’autonomisation de ces dernières, notamment.

Les frontières, en somme, sont-elles aussi Ă©tanches qu’on pourrait le croire? Quelle place la littĂ©rature contemporaine rĂ©serve-t-elle Ă  l’innovation? Comment les littĂ©ratures des minoritĂ©s linguistiques parviennent-elles Ă  obtenir de la reconnaissance? L’anecdote de Leonard Cohen sur laquelle s’ouvre l’épisode est tirĂ©e du mĂ©moire de maĂ®trise d’Ariane Brun del Re (Portraits de villes littĂ©raires : Moncton et Ottawa)Ěýet provient du romanĚýPetites difficultĂ©s d’existenceĚýde France Daigle.

Animation et conception de l'épisode : Marjorie Benny, Salomé Landry Orvoine et Mathilde Vallières.

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Hors-série: Entretien avec André Major et Michel Biron

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Dans le cadre de ses midi-confĂ©rences, le DLTC a eu le plaisir d'accueillir AndrĂ© Major et Michel Biron (UniversitĂ© ÁůşĎ˛ĘżŞ˝±˝áąű) afin de discuter des qu'ils ont fait paraĂ®tre chez BorĂ©al en septembre 2021 avec François Dumont, professeur Ă  l'UniversitĂ© Laval, qui n'a pas pu ĂŞtre prĂ©sent lors de l'enregistrement. Cette rencontre animĂ©e par SamuĂ«l LĂ©vesque et OphĂ©lie Proulx-Giraldeau a eu lieu en fĂ©vrier 2022 de manière virtuelle. L'intĂ©rĂŞt de cette discussion, qui nous a offert l’occasion de faire un survol de l’histoire socio-culturelle du QuĂ©bec, de nous interroger sur leĚýrĂ´le de la mĂ©moire et, surtout, d’explorer le parcours fascinant d'AndrĂ© Major, nous a donnĂ© envie de la rendre accessible Ă  tous et Ă  toutes.ĚýĚýL'Ă©quipe de Points critiques prĂ©pare actuellement son treizième Ă©pisode, qui devrait paraĂ®tre au dĂ©but de l'annĂ©e 2023. Ă€ très bientĂ´t !

« Au début des années 1960, André Major s’est fait connaître comme membre fondateur de la revue Parti pris. Très vite, passant outre aux divisions idéologiques, il a fréquenté des intellectuels de tous les milieux et de toutes les générations et collaboré à presque toutes les revues culturelles importantes. Il a participé à la vie littéraire, non seulement par son œuvre, mais aussi par son activité de chroniqueur et d’éditeur, par sa présence au sein du comité qui crée en 1977 l’Union des écrivains (UNEQ) et par son métier de réalisateur à la radio.
Les entretiens proposĂ©s ici donnent Ă  entendre l’admirable constance de la voix d’un Ă©crivain qui tĂ©moigne de son temps tout en refusant de s’aligner sur les effets de mode, d’un merveilleux accompagnateur des auteurs et des artistes depuis la RĂ©volution tranquille et d’un esprit remarquablement libre. » (Extrait de la quatrième de couverture du livreĚýAndrĂ© Major. Entretiens)

Animation de la rencontre: Samuël Lévesque et Ophélie Proulx-Giraldeau. Édition de l'épisode: Marjorie Benny et Ophélie Proulx-Giraldeau.

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Épisode 11:Ěý« Mille secrets mille dangers : le remède et le mal » (Alain Farah)

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On connaĂ®t la voix d’Alain Farah, son timbre, ses riches inflexions et son aperture intellectuelle joyeuse, ses envolĂ©es impromptues (sa voix physique, donc), – et voici qu’en l’écoutant on comprend mieux les soubassements de son style d’écriture, de sa manière (sa voix de romancier, en somme). Comment sPhotographie d'Alain Farah lors de l'enregistrement’articule, chez Alain Farah, mais plus gĂ©nĂ©ralement aussi, le passage d’une volontĂ© avant-gardiste Ă  une Ĺ“uvre qui chercherait «Ěýtout simplementĚý» Ă  raconter ? Quel est le rĂ´le de l’enseignement universitaire dans le travail d’un Ă©crivain, et vice versa ? Quel usage crĂ©atif faire de la thĂ©orie littĂ©raire; par exemple, duĚýpharmakonĚýpensĂ© par Jacques Derrida, concept paradoxal qui ouvre vers ce qui peut ĂŞtre Ă  la fois remède et source de mal – mĂ©dicaments ou joies, drogues ou aventures ? Dans ce dernier Ă©pisode deĚýPoints critiques, nous recevons l’écrivain et professeur qui nous parle, Ă  travers son dernier romanĚýMille secrets mille dangers, d’écriture, de toponymie, de rap, de Derrida, du frère AndrĂ©, de Marguerite Yourcenar, mais aussi d’authenticitĂ©, de Joyce et de PokĂ©mon, dans une fĂŞte oĂą les hiĂ©rarchies tombent et les auditeur·trices sont invité·es Ă  participer.

Afin de respecter les conditions d’utilisation de nos plateformes d’écoute, nous avons remplacé certains mots par un bruit de pages de livre tournées.

Pour lire l’article de William PĂ©pin, publiĂ© dansĚýImpact Campus, journal des Ă©tudiantes et Ă©tudiants de l’UniversitĂ© Laval, c'estĚýĚý!

Animation et conception de l'épisode : Antoine Bégin, Marjorie Benny, Alexandre Jutras, Salomé Landry Orvoine, Guillaume Ménard, Xavier Phaneuf-Jolicoeur et Mathilde Vallières.

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Épisode 10 : « Comment lire la littérature médiévale ? »

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On s’imagine souvent la société et la littérature médiévales dépourvues de profondeur. La littérature du Moyen Âge, comme l’univers dont elle émerge – que l’on suppose plat et sans relief –, peut sembler sans intérêtPhotographie d'Isabelle Arseneau pendant l'enregistrementintrinsèque, ne devant par conséquent être envisagée que comme document, témoignage d’une époque disparue. Dans ce nouvel épisode de Points critiques, Isabelle Arseneau nous mène à passer outre ces préjugés tenaces pour pleinement saisir la valeur monumentale, c’est-à-dire artistique, de cette production littéraire. Comment lire la littérature médiévale? Comment éviter les simplifications qui nous masquent bien souvent son dynamisme? Il faut revenir aux manuscrits eux-mêmes, nous rappelle notre invitée, à leur réalité matérielle qui recèle parfois des composantes susceptibles de bouleverser notre point de vue sur les œuvres – par exemple, des portées musicales dans un texte conservé à Saint-Pétersbourg… En fin de compte, c’est ce qu’on pourrait appeler la modernité de cette littérature, ce qui l’approche du lectorat contemporain dont tout semblait l’éloigner, que nous raconte Isabelle Arseneau.

Animation et conception de l'Ă©pisode : Alexandre Jutras, Guillaume MĂ©nard, Xavier Phaneuf-Jolicoeur et Myriam Thibault.

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Épisode 9Ěý: « Lire enfin les Ă©crivains subsahariens » avec LĂ©onora Miano

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Photographie de Mbaye Diouf pendant l'enregistrement L’écrivaine camerounaise Léonora Miano nous invite à nous écarter des ornières que creusent trop souvent les recours aux étiquettes (comme celle, fort critiquée, de « littérature africaine ») pour nous plonger dans les riches univers des écrivain-e-s que de telles appellations désignent. Et, comme nous l’explique Mbaye Diouf, lorsqu’on entre dans l’œuvre et la pensée de Léonora Miano, on apprend entre autres, selon une expression de l’écrivaine, à « habiter la frontière ». Cette dernière peut se manifester comme un « espace cicatriciel », une trace des violences et des souffrances de l’histoire – et particulièrement du colonialisme –, mais elle est aussi chez l’écrivaine un lieu de passage, de relation. Zone de tensions, de négociations et de contrastes (linguistiques, géographiques, historiques), elle devient ainsi sous sa plume espace de toutes les possibilités : espace poétique.

Animateurs-trices : Alexandre Jutras, Guillaume MĂ©nard, Xavier Phaneuf-Jolicoeur et Myriam Thibault.

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Épisode 8Ěý: « Je fais une enquĂŞte Ă  travers tout le pays » : parcours dans l’œuvre de Gabrielle Roy

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Photographie de Jane Everett pendant l'enregistrement De Gabrielle Roy, nous connaissons avant tout les romans, dont le célèbre Bonheur d’occasion, et les textes autobiographiques comme La détresse et l’enchantement, publié de manière posthume. Or l’écrivaine franco-manitobaine est aussi l’autrice de nouvelles, de « récits composites » (Ricard) et de nombreuses lettres, en plus d’avoir exercé le métier de journaliste. C’est en cherchant à dépasser les lieux communs sur Roy que Jane Everett, professeure et ancienne directrice du Groupe de recherche sur Gabrielle Roy, dresse un panorama de l’œuvre de cette écrivaine à la bougeotte, dont l’écriture fut tout entière tournée vers le « Canada et ses gens ». Et c’est peut-être justement cette empathie au cœur de l’œuvre royenne ― notamment envers le lecteur ou la lectrice ― qui explique la vastitude de son lectorat, ainsi que sa place importante dans la littérature francophone.

Animateurs.trices : Amine Baouche, Guillaume MĂ©nard, Myriam Thibault et Xavier Phaneuf-Jolicoeur.

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Épisode 7Ěý: « "Mieulx est de ris que de larmes escrire"Ěý: Rabelais et l’hybriditĂ© »

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Photographie de Diane Desrosiers pendant l'enregistrement2020 nous aura donné bien des raisons de nous transformer en « agélastes », l’un des nombreux néologismes formés par Rabelais à partir du grec ancien, qui se dit de ceux et celles qui ne rient pas. Mais Diane Desrosiers nous redonne le sourire en nous renseignant sur la vie et l’œuvre fascinantes de François Rabelais, pour qui le rire peut être chose sérieuse, « le propre de l’homme », voire un remède à appliquer « au lieu de la douleur ». C’est entre autres par la notion d’hybridité que nous entrons chez l’auteur de Gargantua et de Pantagruel, dans un monde complexe, où coïncident et se mêlent les contraires, la vie et la mort, le savant et le populaire, le jeu et le sérieux.

Animateurs.trices : Amine Baouche, Raphaëlle Decloitre (lecture d’extraits), Guillaume Ménard, Myriam Thibault et Xavier Phaneuf-Jolicoeur.

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Épisode 6Ěý: «ĚýEntre pratique et thĂ©orie : la prison du langage ?Ěý »


Photographie de Laurance Ouellet-Tremblay pendant l'enregistrementÉcouter sur |Ěý |

Le langage : espace de contrainte ou de libertĂ© ? Laurance Ouellet Tremblay, Ă©crivaine et professeure – de crĂ©ation littĂ©raire, notamment –, nous parle de cette ambivalence qui participe de ce qu'elle appelle le « scandale de la langue ». Et c’est en abordant sa propre pratique d’écriture, une nouvelle de Borges, certains concepts de la thĂ©orie psychanalytique, de mĂŞme que la ł˘±đç´Ç˛Ô de Roland Barthes, qu’on en arrive Ă  mieux saisir ce qui fait du langage, simultanĂ©ment, un vecteur d’aliĂ©nation et d’invention.

*Note : dans l’extrait de la ł˘±đç´Ç˛Ô de Barthes, vers 25m30s, on devrait entendre: « […] ce que je fais n'est QUE la consĂ©quence et la consĂ©cution de ce que je suis […] ».

AnimateursĚý: Amine BaoucheĚýet Xavier Phaneuf-Jolicoeur.

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Épisode 5Ěý: «ĚýHector de Saint-Denys Garneau : une poĂ©tique de l’amitiĂ©Ěý »


Photographie de Michel Biron pendant l'enregistrementÉcouter sur |Ěý |

Ayant marqué le paysage de la poésie québécoise malgré la brièveté de son parcours, l’auteur du recueil Regards et jeux dans l’espace (1937), de Saint-Denys Garneau, est devenu l’un des mythes de notre écosystème littéraire. Michel Biron, l’un des plus grands spécialistes de son œuvre, partage ses réflexions sur celle-ci, nous communiquant sa passion de ce poète célèbre, quoique souvent mal connu, poète qui semble d’ailleurs plus actuel que jamais si l’on en juge par les résonances de ses vers dans la poésie d’aujourd’hui. Et pour penser une poétique de l’œuvre garnélienne – qui, officiellement, n’est constituée que d’un seul recueil (et encore!) –, il semble que nous gagnions à parcourir les pages brillantes ou touchantes de sa correspondance, pour y découvrir le rôle vital des relations qu’entretenait avec ses amis celui qu’on a pu appeler notre premier poète moderne.

AnimateursĚý:ĚýAmine Baouche, Guillaume MĂ©nard et Xavier Phaneuf-Jolicoeur.

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Épisode 4Ěý: «ĚýTraduire, un geste d’ouvertureĚý »


Photographie d'Audrey Coussy pendant l'enregistrementÉcouter sur | |

Le travail de la traductrice ou du traducteur littéraire est fréquemment, par avance, condamné à une invisibilité paradoxale : on considère que ce travail s’efface de lui-même s’il est accompli correctement – et a contrario qu’il ne devient apparent que s’il est raté. Pourquoi l’œuvre traduite demeure-t-elle méconnue, reléguée aux marges de la littérature? Peut-on critiquer le statut subordonné de la traduction, dépasser ce cliché qui masque en général les questions langagières, culturelles, éthiques et artistiques qu’elle nous pose? En nous initiant à la pensée et à la pratique d’Antoine Berman (1942-1991), Audrey Coussy rend sensibles certains des enjeux clés de la traduction – d’abord, la création d’un rapport entre autrui et soi – et elle nous ouvre ce vaste domaine trop souvent perçu selon une dichotomie réductrice : œuvres « véritables » et pis-aller.

Animateurs-trices :ĚýXavier Phaneuf-Jolicoeur, Guillaume MĂ©nard etĚýFĂ©lycia Thibaudeau.

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Épisode 3 : «ĚýQue cachent les astresĚý? ÉpistĂ©mologie, sciences et lettres chez Fontenelle et FrĂ©retĚý »


Photographie de Frédéric Charbonneau pendant l'enregistrementÉcouter sur | |

L’imbrication de la philosophie, des sciences et des lettres, observable au tournant du XVIIIe siècle, a de quoi nous étonner, nous qui distinguons aujourd’hui plus nettement ces branches du savoir. Et notre surprise persiste lorsque l’on envisage les questions que cet entrelacement permettait à nos prédécesseurs de formuler. Les astres que nous apercevons toutes les nuits sont-ils habités ? Si oui, comment imaginer les êtres qui les peuplent ? Pourrait-on, quitte à retourner la lunette, se servir de l'astronomie pour mieux saisir notre histoire et notre place dans l'univers ? Ce sont ces avenues de réflexion, explorées à l’âge classique, que Frédéric Charbonneau nous fait découvrir en nous parlant des de Bernard de Fontenelle (1657-1757) et des travaux historiographiques de Nicolas Fréret (1688-1749).

Animateurs : Xavier Phaneuf-Jolicoeur etĚýGuillaume MĂ©nard.

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Épisode 2 : «ĚýĂ€ quoi bon la thĂ©orie littĂ©raire? État des lieux et actualitĂ© d’Henri Meschonnic »

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Photographie d'Arnaud BernadetÉcouter sur | |

Proposant un panorama des rôles et des enjeux actuels de la théorie littéraire, Arnaud Bernadet en vient à nous présenter les travaux d’Henri Meschonnic, dont il a été l’étudiant. L’œuvre de ce penseur, située au carrefour de la théorie, de la traduction et de la poésie, peut sembler intimidante parce qu’elle se dérobe et résiste à la synthèse. Mais Arnaud Bernadet nous mène, notamment à partir des ouvrages fondamentaux (1982) et (1995), dans une incursion au cœur de cette théorie exigeante, qui gagne à être découverte parce qu’elle interroge infatigablement l’interaction du poétique, de l’éthique et du politique, ainsi que les rapports entre langage, pensée et culture.

Animateurs : Xavier Phaneuf-Jolicoeur et Guillaume MĂ©nard.

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Épisode 1 : « La pensée du roman de Milan Kundera »

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Photographie d'Isabelle Daunais pendant l'enregistrementÉcouter sur | |

Isabelle Daunais nous fait découvrir la pensée du romancier Milan Kundera sur son art. Nous discutons, à la lumière de trois de ses essais, (1986), (1993) et (2005), de ce qui fait en sorte que le roman – contre les tendances à l’uniformisation et au kitsch –, rappelle inlassablement, d’une façon qui lui est propre, que les choses sont toujours plus complexes qu’elles en ont l’air.

Animateurs : Xavier Phaneuf-Jolicoeur et Guillaume MĂ©nard.

Remerciements

Nous remercionsĚý et , qui nous permettent d’utiliser leur excellente chanson « J’garde le fort » comme indicatif musical :

« J’garde le fort » (Agnus Dei, 2012)

Interprété par : Gros Méné

Auteur-compositeur : Fred Fortin

avec l’aimable collaboration de Grosse Boîte

Merci Ă©galement Ă  Gregory Fitzgerald et au pour l’enregistrement des Ă©pisodes et les extraits musicaux, ainsi qu'Ă  Audray Fontaine pour la photographie utilisĂ©e dans le logo.ĚýPoints critiquesĚýest financĂ© par le DĂ©partement des littĂ©ratures de langue française, de traduction et de crĂ©ation de l’UniversitĂ© ÁůşĎ˛ĘżŞ˝±˝áąű.

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